Ijahman, le retour
Voilà, enfin un article après près de deux semaines d'absence. Non pas que je ne pensais plus à mon blog et à ses quelques lecteurs, mais j'avais d'autres choses en tête et pas accès à Internet suffisamment longtemps.
Pour remettre les choses à plat, un petit résumé de mes aventures du 01/10/07 à maintenant :
Lundi 1er : arrivée à Aachen par le Thalys, courir prendre un lit à l'auberge de jeunesse, chercher des annonces sur Internet pour les colocs, tentative d'obtention du papier de la sécu nécessaire à l'inscription, mais caisse maladie fermée.
Mardi 2 : Obtention du papier de la sécu, chercher des annonces sur Internet, visite d'une colocation.
Mercredi 3 : Fête nationale allemande : tout est fermé ! Prolongation du séjour à l'auberge de jeunesse, chercher des annonces sur Internet, refus de la coloc de la veille, visite de 2 colocs.
Jeudi 4 : Visite d'une coloc à 8h du matin ! Inscription à la fac pour les Erasmus. A côté de ça, le parcours d'inscription de l'ENSICA est un modèle d'organisation, clair et efficace... Rencontre des autres, et refilage de tuyaux entre Français, pour le logement. Visite d'une coloc, qui, à mon avis, allait marcher mais j'ai pas osé attendre la réponse. Peut-être que je vais m'en mordre les doigts : c'était en plein milieu de la ville ! Chercher des annonces sur Internet. Tentative d'ouverture d'un compte à la Deutsche Bank : échec. Il faut une adresse pour ouvrir un compte et l'auberge de jeunesse n'est pas une adresse...
Vendredi 5 : Refus de la part de 3 colocs (en gros il m'en restait plus qu'une), j'apprends que je n'aurai plus de lit à l'auberge samedi soir, visite d'une coloc, achat du journal Annonce (comme en français) qui paraît le vendredi et le mardi, enfin une coloc libre que je m'empresse de prendre (l'avenir dira si j'ai été trop vite). Le soir, ma coloc polonaise Joanna m'emmène à un rendez-vous avec 3 Français qu'elle a rencontrés. Il se trouve que c'est les Français que j'avais connus lors de l'inscription. On commence à tester les bars de la Pontstraße : ça a l'air de pas mal bouger là-bas ! On se met d'accord pour aller voir le match de rugby à Cologne le lendemain. Et oui, ça n'intéresse pas grand monde le rugby en Allemagne. Alors la seule solution qu'on ait trouvée, c'est un pub irlandais à Cologne.
Samedi 6 : Avec la carte de transport étudiant, on peut aller de façon illimitée à Cologne (1h de train). Ca revient un peu à vivre en banlieue parisienne et à prendre le train de banlieue pour aller dans Paname. Là, on rencontre plein d'Erasmus français tous venus des facs alentour pour voir le match. La suite, vous la connaissez... Grosse soirée, avec beaucoup de bières. On rentre à Aachen avec le train de 2h14, qui est en fait une cour des miracles : que des gens trop bourrés ou raide morts. Y a un type qui a trop géré par contre : il a le truc pour mettre sur les yeux, quand on veut dormir dans l'avion, par exemple.
Dimanche 7 : Remise en forme.
Lundi 8 : Premier fritage avec la proprio (déjà ! ). Avec mes 2 colocs, on a déjà parlé de poser notre préavis et de trouver autre chose en février, si ça devient trop relou. Soirée Erasmus, où on trouve surtout des Français et des Espagnols. Apparemment, ces 2 populations sont les reines de la fête ici.
Mardi 9 : Retour à Paris : les cours ne commencent que le 16, dans une semaine.