Féria 2008, la gueule de bois positive - Part 4
Suite et fin de la saga consacrée à ce weekend. Point de photo, car c'était à ce moment au-dessus de mes forces. Juste un constat heureux d'un phénomène qui ne m'était jusque là jamais arrivé.
Comme on peut l'imaginer aisément, au réveil, je n'étais pas en mesure de courir un marathon. Ni même de marcher 100m sans m'arrêter d'ailleurs. J'errais dans l'appartement à la recherche d'un cerveau, d'une forme, avec parfois des accès de nausée. La gueule de bois. Rien de plus. Un classique des classiques, qui remonte au jour au Gork ayant oublié son outre en vessie de boeuf musqué emplie de jus de baies sauvages dans une caverne, la retrouva par hasard, quelques semaines plus tard, alors qu'il cherchait juste un coin pour déféquer tranquillement. Il goûta le jus et le trouva à son goût. Certes un peu aigre, mais ce n'était pas pire que la graisse rance de mammouth qu'il utilisait pour son infusion à base de menthe et autres plantes odoriférantes. Il but l'outre en son entier. On peut s'imaginer qu'avec un nom pareil, le boeuf musqué possède une grosse vessie, et Gork se tapa la première cuite de l'Humanité (pas le journal). Titubant, il rentra au campement et se souvint alors qu'il n'avait pas déféqué comme il le voulait. Qu'à cela ne tienne, Au beau milieu des tentes, près du foyer (on parle de l'endroit où on fait le feu, pas du Foy', si vous avez bien suivi, l'alcool vient à peine d'être inventé), et se délesta du premier caca de fête de l'histoire. L'odeur fit sortir toute la tribu, qui, outrée, encercla Gork en prenant soin de ne pas marcher dans la merde du premier ivrogne. Le chef arriva alors et sans autre forme de procès asséna un coup de gourdin sur le malheureux qui s'effondra tête la première dans ses selles. Lorsqu'il se réveilla, il trouva que ça sentait le cul et dit "J'ai la tête dans le cul, ou quoi ? Oh et puis j'ai mal à la tête ! C'est comme si j'avais pris un arbre sur la gueule ! " A partir de ce moment, on le surnomma Gueule de bois. Ce jour, faste s'il en est, a donc vu la découverte de l'alcool, de la cuite, du concept de Foy', et des termes "tête dans le cul" et "gueule de bois". Il fait partie de ces dates qui ont changé le cours de l'Histoire. Comme dirait mon prof de physique de sup, il y a eu création d'entropie. On ne peut pas revenir en arrière.
Enfin, je m'égare, même si on ne rendra jamais assez hommage à Gork. J'arrive dans la chambre de Gurin, fenêtre grande ouverte, gisant sur son lit. Il me dit qu'il a pris cher, je lui dis que j'ai pris cher, il me laisse une place sur le lit. Mais bon la gueule de bois, comme vous le savez tous, c'est aussi ce phénomène qui fait qu'aucune position n'est supportable plus de 30 secondes sans qu'on se sente mal à nouveau. Alors, malgré un estomac vidé, récuré à fond à l'ENSICA, jusqu'à l'intestin grêle, j'arrive encore à rendre dans les toilettes, de la bile. Le corps est rancunier et te fait payer au centuple ta connerie de la veille. Alors pourquoi positive me direz-vous ?
Parce que j'avais trop la pêche. La gerbe aussi, la faim qu'on ne peut pas assouvir parce qu'on a mal au ventre, mais j'avais la pêche. Trop envie de bouger, de faire plein de trucs ! C'est bien la première fois, qu'avec une gueule de bois, je ne me lamente pas sur mon lit, en pensant qu'après tout la mort serait le plus doux des dénouements. Non, la bougeotte, pas très énergique mais bien présente. Alors Gurin propose la merveilleuse idée d'aller en ville pour profiter du beau soleil qui brille au dessus de la ville rose. Et hop, c'est parti, à l'inconnu. Nous achetons chacun une pêche en chemin et puis direction le jardin japonais où nous avons vu un mec disparaître. Si, si, je vous jure. Il s'est étiré pendant cinq minutes, puis il a disparu.
Très bonne balade qui nous a requinqués et permis d'enchaîner ensuite sur un volley, toujours sans repas. Et ma foi, le niveau fut plaisant. Moralité ; avoir la gueule de bois positive aide à mieux jouer au volley.
Enfin, voilà, je sais pas si j'ai réussi à transmettre l'idée. C'était vraiment une première pour moi d'avoir tous les effets de la gueule de bois, mais d'avoir trop la patate ! Et je tenais à vous le dire.
La suite ne dit pas encore, si c'est un phénomène qui se reproduit facilement. Qui boira, verra.
Comme on peut l'imaginer aisément, au réveil, je n'étais pas en mesure de courir un marathon. Ni même de marcher 100m sans m'arrêter d'ailleurs. J'errais dans l'appartement à la recherche d'un cerveau, d'une forme, avec parfois des accès de nausée. La gueule de bois. Rien de plus. Un classique des classiques, qui remonte au jour au Gork ayant oublié son outre en vessie de boeuf musqué emplie de jus de baies sauvages dans une caverne, la retrouva par hasard, quelques semaines plus tard, alors qu'il cherchait juste un coin pour déféquer tranquillement. Il goûta le jus et le trouva à son goût. Certes un peu aigre, mais ce n'était pas pire que la graisse rance de mammouth qu'il utilisait pour son infusion à base de menthe et autres plantes odoriférantes. Il but l'outre en son entier. On peut s'imaginer qu'avec un nom pareil, le boeuf musqué possède une grosse vessie, et Gork se tapa la première cuite de l'Humanité (pas le journal). Titubant, il rentra au campement et se souvint alors qu'il n'avait pas déféqué comme il le voulait. Qu'à cela ne tienne, Au beau milieu des tentes, près du foyer (on parle de l'endroit où on fait le feu, pas du Foy', si vous avez bien suivi, l'alcool vient à peine d'être inventé), et se délesta du premier caca de fête de l'histoire. L'odeur fit sortir toute la tribu, qui, outrée, encercla Gork en prenant soin de ne pas marcher dans la merde du premier ivrogne. Le chef arriva alors et sans autre forme de procès asséna un coup de gourdin sur le malheureux qui s'effondra tête la première dans ses selles. Lorsqu'il se réveilla, il trouva que ça sentait le cul et dit "J'ai la tête dans le cul, ou quoi ? Oh et puis j'ai mal à la tête ! C'est comme si j'avais pris un arbre sur la gueule ! " A partir de ce moment, on le surnomma Gueule de bois. Ce jour, faste s'il en est, a donc vu la découverte de l'alcool, de la cuite, du concept de Foy', et des termes "tête dans le cul" et "gueule de bois". Il fait partie de ces dates qui ont changé le cours de l'Histoire. Comme dirait mon prof de physique de sup, il y a eu création d'entropie. On ne peut pas revenir en arrière.
Enfin, je m'égare, même si on ne rendra jamais assez hommage à Gork. J'arrive dans la chambre de Gurin, fenêtre grande ouverte, gisant sur son lit. Il me dit qu'il a pris cher, je lui dis que j'ai pris cher, il me laisse une place sur le lit. Mais bon la gueule de bois, comme vous le savez tous, c'est aussi ce phénomène qui fait qu'aucune position n'est supportable plus de 30 secondes sans qu'on se sente mal à nouveau. Alors, malgré un estomac vidé, récuré à fond à l'ENSICA, jusqu'à l'intestin grêle, j'arrive encore à rendre dans les toilettes, de la bile. Le corps est rancunier et te fait payer au centuple ta connerie de la veille. Alors pourquoi positive me direz-vous ?
Parce que j'avais trop la pêche. La gerbe aussi, la faim qu'on ne peut pas assouvir parce qu'on a mal au ventre, mais j'avais la pêche. Trop envie de bouger, de faire plein de trucs ! C'est bien la première fois, qu'avec une gueule de bois, je ne me lamente pas sur mon lit, en pensant qu'après tout la mort serait le plus doux des dénouements. Non, la bougeotte, pas très énergique mais bien présente. Alors Gurin propose la merveilleuse idée d'aller en ville pour profiter du beau soleil qui brille au dessus de la ville rose. Et hop, c'est parti, à l'inconnu. Nous achetons chacun une pêche en chemin et puis direction le jardin japonais où nous avons vu un mec disparaître. Si, si, je vous jure. Il s'est étiré pendant cinq minutes, puis il a disparu.
Très bonne balade qui nous a requinqués et permis d'enchaîner ensuite sur un volley, toujours sans repas. Et ma foi, le niveau fut plaisant. Moralité ; avoir la gueule de bois positive aide à mieux jouer au volley.
Enfin, voilà, je sais pas si j'ai réussi à transmettre l'idée. C'était vraiment une première pour moi d'avoir tous les effets de la gueule de bois, mais d'avoir trop la patate ! Et je tenais à vous le dire.
La suite ne dit pas encore, si c'est un phénomène qui se reproduit facilement. Qui boira, verra.